Bernal
La fraîcheur et la jeunesse

2ème participation
Quand, à 22 ans, on gagne Paris-Nice, cela veut dire que le Colombien a déjà acquis une belle maturité. Et c’est surtout un coureur qui se défend sur tous les terrains, en plaine, dans les contre-la-montre et, bien sûr, en montagne. On n’est pas Colombien si on ne se sent pas à l’aise au-dessus des deux mille mètres d’altitude. D’abord prévu sur le Giro, une blessure l’a empêché de s’y aligner. Ce qui veut dire qu’il se présente ici avec de la fraîcheur. Et même s’il affirme qu’il va rouler pour Thomas, il peut aussi suppléer son leader en cas de défaillance de ce dernier. Seul hic : c’est son 1er Tour.